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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:00

La dernière livraison du contrat actuel des laitages,

Brie et Coulommiers,

aura lieu le mardi 22 Octobre.

jn19 003ter

Ce sera donc le moment de renouveler votre contrat,

ou d'en prendre un nouveau, auprès de Michèle et Jean-Pierre.

Cliquez sur les images pour imprimer votre contrat et le remplir.

coulommiers-Boudin.jpg

La balade du goût approche (19 et 20 octobre 2013)

...et nous tenons à cette opération fermes ouvertes où nos visiteurs et nos AMAPS échangent entre eux, 
il nous faut déjà s'y préparer, entre autres, il nous faudrait récurer les murs de salle de traite , avec un nettoyeur haute pression, opération habituellement effectuée par une AMAP !

Jean-Jacques Boudin,notre producteur de lait et fromage

de la ferme de la Fontaine-Sainte Colombe en Seine et Marne,

nous donne des nouvelles :

vache.jpg

Beaucoup de foins cette année : environ + 33%

C'est inhabituel, mais nous avons connu des soucis avec des vêlages = 1 césarienne sur une primipare, en pleine canicule, expérience très éprouvante pour tous ..., ensuite une vache qui met bas des jumeaux et les abandonne en pleine prairie, nous les avons longuement recherchés ... 

Avis aux bonnes volontés !

Jalouse 7953

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 08:46

Jean-Jacques Boudin,

notre producteur de lait et fromage

de la ferme de la Fontaine-Sainte Colombe en Seine et Marne,

nous donne des nouvelles :

vache.jpg

Le temps passe mais toujours du travail à la ferme, nous sommes encore en train de récolter des refus de patûrages. L'an passé , c'était terminé le 25 aout 2012

Beaucoup de foins cette année : environ + 33%
C'est inhabituel, mais nous avons connu des soucis avec des vêlages = 1 césarienne sur une primipare, en pleine canicule, expérience très éprouvante pour tous ..., ensuite une vache qui met bas des jumeaux et les abandonne en pleine prairie, nous les avons longuement recherchés ... 
Nous sommes en réflexion pour regrouper nos déplacements, cela concerne nos AMAPS du mardi, afin de ne se déplacer qu'un mardi sur deux.

La balade du goût approche (19 et 20 octobre 2013)

...et nous tenons à cette opération fermes ouvertes où nos visiteurs et nos AMAPS échangent entre eux, 
il nous faut déjà s'y préparer, entre autres, il nous faudrait récurer les murs de salle de traite , avec un nettoyeur haute pression, opération habituellement effectuée par une AMAP !

Avis aux bonnes volontés !

Jalouse 7953

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 08:02

La ferme de la Fontaine-Sainte-Colombe

démarre la fenaison le 15 juin 2013,

et recherche un ou deux bénévoles pour aider à la fauche,

et conduire le tracteur, comme l'an dernier, aventure assurée !

retour des animaux

Cette année, la fenaison sera probablerment à la fois abondante et difficile.

Rendez-Vous à la ferme a28 rue Sainte Colombe

77320 Saint-Mars-Vieux-Maisons

Contactez-nous par le formulaire "contact"

si vous souhaitez vous y rendre ce week end.

Pour que les vaches nous fournissent encore du bon lait

pour les produits BIO fournis chaque quinzaine à notre association.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:43
Jean-Pierre et Michel, lors de l'envoie de notre commande de produits laitiers, demande à Jean-Jacques comment ça va. Jean-Jacques prends la plume et voici sa réponse :
aulnaysousbois_transvers_benjaminmathia-1.jpg
 
ici tout va pour le mieux à part la fatigue habituelle de la fin d'hiver
 
    et comme tout le monde des interrogations sur la stratégie à adopter pour l'avenir, la situation actuelle étant peut-être plus sombre pour l'élevage... 
    avec, en ce moment, des scandales sur l'alimentation avec des conséquences médiatiques,
                les oreilles des consommateurs entendent ="scandales sanitaires" ,
    donc, ondes de chocs sur les transformateurs et producteurs agricoles les plus petits, incapables de communiquer à grande échelle ...
                les yeux de l'administration y ont vu des manquements de "traçabilité", mot barbare qui désigne un concept de contrôle qui prétend juguler les problèmes sanitaires
mais en réalité cette traçabilité, - très bon concept en soi -, finit par compliquer toujours plus les circuits des filières de vente et augmente les risques d'erreurs et de fraudes,... 
        donc, ondes de chocs sur les producteurs agricoles les plus petits, impuissants à augmenter leurs propres auto-contrôles 
(moi-même, je passe déjà plus de temps à "écrire" sur ce que je fabrique ... qu'à fabriquer à proprement parler, ... = étonnant non ?)
 
à méditer,...
Jean-Jacques BOUDIN
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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 06:15

Monsieur et Madame Boudin sont paysans dans la Brie Laitière (Canton de la Ferté-Gaucher en Seine-et-Marne). A partir du lait produit par leur troupeau de vaches montbéliardes, ils produisent du brie de Vieux-Maisons, du lait, du fromage blanc et de la crème certifiés en Agriculture Biologique.

Comment ces céréaliers conventionnels en sont venus à produire des produits laitiers bios ? retour des animaux

 

 Nous reprenons ici un entretien que nous a fourni Jean-Jacquesz afin de vous présenter mieux ce producteur avec qui nous travaillons depuis début 2011. Jean-Jacques passe en ébut et en fin de distribution. Il ne reste pas car il livre 2 autres AMAP le mardi soir. Voici donc un long article pour faire plus ample connaissance.

Entretien avec Jean-Jacques Boudin :

 

Comment êtes-vous passés de l'activité céréalière à l'activité laitière ? Pourquoi ce changement ?

 

Mon fil conducteur c'est la préoccupation pour le sol, la terre. Je travaillais en tant que céréalier conventionnel sur nos 136 hectares. Avec le temps – ça fait 20 ans que je suis agriculteur – je me rendais compte des dégâts engendrés par les pratiques des céréaliers.

 

Les analyses que je faisais sur le sol montraient qu'il s'appauvrissait de plus en plus. La terre s'asséchait en humus. Or l'humus c'est comme le sang de la terre !

J'essayais de limiter les pesticides, de faire attention mais ça n'allait pas assez vite. Je voyais que l'agriculture conventionnelle continuait à déraper, que la société en général évoluait dans un sens inquiétant, il fallait une rupture. Je ne pouvais plus continuer comme ça. Il fallait qu'à mon échelle, j'empêche l'aggravation de ce dysfonctionnement. Pour cela, il fallait laisser le sol se reposer et donc faire de la prairie. Bien sûr, je savais que tout serait très lent. Je savais que les choses prendraient du temps.

 

Aujourd'hui, le sol sur lequel je travaille n'est pas encore à l'optimum mais il se recompose lentement. Je le vois bien par la qualité et la variété de la flore qui y pousse : par exemple, sur mon sol il y a encore une prédominance de graminées très rustiques. Quand je verrai pousser une flore plus variée et sensible, je saurai que le sol s'est encore un peu plus enrichi.

 

A partir de cette nécessité de faire de la prairie, l'élevage coulait de source.

Pour ça, il fallait reconstruire des bâtiments pour abriter les bêtes, stocker le foin et la paille, il fallait fabriquer un atelier de transformation. Ca allait demander de gros investissements et il fallait donc trouver une activité qui ait des débouchés et qui soit valorisante. A cette époque, en 1998, on était dans le contexte de la vache folle, on n'était donc pas du tout dans une période de valorisation de la viande bovine.

 

Alors, je me suis lancé dans les vaches laitières. Ce choix est aussi lié à la région dans laquelle j'habite qui est de tradition laitière et sans doute aussi à un héritage familial puisqu'une partie de ma famille faisait déjà du fromage. Ce qui compte pour nous donc c'est la patience, la démarche et c'est d'avoir fait le grand saut.

 

Quand vous avez décidé de passer à l'élevage, comment avez-vous choisi vos bêtes ?

 

Jalouse 7953Je suis très attaché à la Franche-Comté où j'ai rencontré des gens avec qui j'ai beaucoup d'affinités et du coup mes 32 vaches viennent de là-bas, ce sont des Montbéliardes. Précisément, elles viennent de Foncine-le-Haut, un petit village perché à 900 mètres, à la frontière du Jura et du Doubs.

Avec ces vaches, je ne pouvais pas faire que du lait parce qu'il n'y a pas de filière de transformation de lait bio dans la région. Je suis le seul à faire du lait bio en Ile-de-France !

Donc, je me suis lancé dans le fromage et tout naturellement le Brie puisque j'habite la Brie laitière.

 

 

Quelle est votre activité maintenant ?

 

On traie les vaches deux fois par jour, tous les jours, même le dimanche ! C'est autre chose que l'activité céréalière où on ne travaille pas pendant l'hiver. C'est très dur.

 

traite

Avec ma femme, on essaie de se répartir les taches : je m'occupe plutôt de la traite et des vaches et elle plutôt du fromage.

On fait du Brie suivant la technique du Brie de Melun et du Brie de Coulommiers : on laisse le lait cailler dans le lactosérum pendant au moins 18 heures pour le melun; le fromage s'imprègne peu à peu des sels minéraux et des ferments présents dans le lactosérum. Du coup, il est plus typé que pour le Brie de coulommiers, où le caillé ne repose que 30 minutes.

 

On est encore en train d'évoluer sur la technique. Ce qui est difficile c'est d'une part que personne dans le coin ne travaille comme nous et donc on n'a peu voire pas de conseils et d'autre part que même les conseils des anciens ne sont pas toujours valables parce qu'à leur époque les sols n'étaient pas dans le même état et du coup le lait que produisaient les vaches n'était pas le même. La qualité du lait dépend en effet de ce que les bêtes mangent et de leurs conditions de vie.

 

Nos vaches mangent du foin. Cette année, on s'est aperçu que le lait n'est pas le même que l'année dernière. C'est dû à la qualité du foin. Le lait est plus gras, du coup on l'écrème et on produit de la crème. On évolue dans nos pratiques, on apprend aussi à valoriser la production en variant plus la transformation.

 

Maintenant, on fait du lait, de la crème, du fromage blanc, du brie frais (c'est un fromage qui a trois jours), du brie de quatre semaines, du brie plus sec qui a plusieurs mois, ainsi que du fromage blanc et un brie sans matière grasse.

 

Nos vaches passent 7 mois dehors environ. L'hiver, elles ne sortent presque pas. Elles vivent dans une étable qui leur laisse quand même la place de se déplacer à leur gré.

 

Pour leur santé, on bénéficie des conseils d'un groupement de vétérinaires, spécialisés dans l'agriculture biologique : quand c'est nécessaire, on leur donne de l'homéopathie, des huiles essentielles, de l'argile pour les petites blessures. On leur fait un peu d'ostéopathie parfois : un jour un nouveau-né avait manqué d'oxygène pendant la mise bas, il était paralysé du visage. En lui pressant assez fort la tête avec mes mains, j'ai réussi à le remettre d'aplomb !

 

Ca paraîtra peut-être un peu curieux mais je crois que depuis que j'ai appris à soigner mes bêtes, j'ai appris à me soigner moi-même parce que j'ai appris à interpréter les signes du corps.

En fait, je pense que le bien-être du sol, de l'animal et de l'homme sont très fortement liés.

On a tendance à l'oublier, je crois. C'est pour ça qu'il est capital de permettre que s'instaurent des relations entre les consommateurs et les producteurs.

Il faut que le consommateur sache d'où viennent les produits laitiers.

 

A propos du consommateur, à qui vendez-vous ? Qu'est-ce que vous attendez de la relation producteur - consommateur ?

 

Je vends à des grossistes, à des chaînes de magasins de produits bios et à des particuliers par le système d'AMAP. Je cherche encore des débouchés parce qu'actuellement on ne parvient pas à vendre assez.

 stabulation0009

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

J'ai l'impression que les produits laitiers de l'agriculture intensive, qui sont de très mauvaise qualité, de véritables poisons même, ont provoqué une suspicion généralisée à l'égard des produits laitiers. Beaucoup de consommateurs ont donc réduit la consommation de ces produits.

 

Pour que nos produits se vendent plus, il faut qu'on arrive à nouer des relations avec les consommateurs : des relations humaines, et non pas des relations fournisseurs-clients, des relations transparentes où l'on explique comment on travaille, des relations équitables et non pas des relations de domination avec un gagnant et un perdant.

 

On cherche donc à s'insérer toujours plus dans le réseau des AMAP qui permettent ces rencontres et ces relations durables.

 

On espère que ça va venir vite parce qu'actuellement, on porte trop de casquettes : il faut traire, s'occuper des vaches et de l'exploitation, faire le fromage et les différents produits, s'occuper des quelques céréales qui nous restent, chercher les clients. Pour deux, c'est trop. Pendant quelques mois, au début, on avait embauché quelqu'un mais on n'a pas pu le garder parce qu'on n'a pas les moyens. Nos prévisions économiques et financières établies avant le début de l'activité étaient bien trop optimistes. Il faudrait qu'on arrive à vendre trois ou quatre fois plus pour pouvoir embaucher.

 

On a eu des aides régionales pour la conversion : jusqu'en 2002, c'était un Contrat territorial d'Exploitation (CTE) et ensuite c'était un Contrat d'Agriculture Durable (CAD).

On a aussi eu des aides nationales pour le maintien de l'Agriculture Biologique. Toutes ces aides nous ont permis de faire passer toute l'exploitation en bio et faire que l'activité céréalière est aujourd'hui devenue secondaire. Toutes ces aides, c'est bien mais ça ne permet pas de trouver des clients !

 

Pour le moment on tient. Mais les très gros engagements financiers sont lourds à porter et il faut que nous trouvions de nouveaux débouchés.

On ne cherche pas à rouler sur l'or. On voudrait pouvoir réembaucher quelqu'un et travailler pour vivre sans s'épuiser. Pour ça, on compte pas mal sur les AMAPs ou les systèmes du même type.

 

On compte aussi sur l'évolution des mentalités qui ne pourra se faire que par l'éducation : l'éducation à l'environnement certes mais aussi l'éducation au respect de l'homme.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 11:41

Bonjour,

La prochaine distribution de produits laitiers aura lieu le 29 mars de 18h30 à 20h en salle WISSOL.

 

Pour mémoire, si vous souhaitez compléter votre commande  merci de contacter Jean-Pierre et Michèle avant le 22 mars dernier délai. Le règlement de la commande de base est déjà effectué et vous nous remettrez le chèque de l’éventuel complément lors de la livraison le 29.

 

 jeanpierre.touchard@wanadoo.fr

 

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